Verrücktes Blut

Verrücktes Blut parle de la force du théâtre et de ses conséquences.
La professeur Sonia Kehlich est chargée d’une classe de théâtre qu’elle n’arrive pas à gérer. Les élèves, tous issus de l’immigration, se confinent à des comportements sexistes et incarnent des clichés. Personne n’écoute la prof, ni ne montre un quelconque intérêt pour la matière enseignée : la situation est caractérisée par l’indiscipline et l’irrespect latents. Toutes et tous s’insultent et se bagarrent, sans jamais essayer d’envisager les autres protagonistes comme des individus à part entière, dotés d’intérêts propres et de sentiments.
La situation s’envenime donc, jusqu’au moment fatidique où la situation dérape. Durant une altercation, un pistolet tombe d’un sac et se retrouve sur le sol de la classe. Réagissant la première, Sonia s’empare de l’arme, verrouille la porte et prend ses élèves en otage. Elle les force alors, pistolet au poing, à monter sur scène et à réciter des passages des œuvres de Schiller, Die Räuber et Kabale und Liebe. Dans l’ambiance tendue de cette situation de force commence un jeu entre la vie et la mort.

La pièce Verrücktes Blut de Nurkan Erpulat et Jens Hillje est inspiré librement du film La Journée de la Jupe de Jean-Paul Lilienfeld.